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16 articles répondent à vos critères.

Groupe de sociétés : un mode d’organisation à la confluence de nombreux champs du droit

Juridiquement, un groupe de  sociétés ne peut certes pas jouir de la personnalité morale, cette dernière étant réservée en effet aux seules sociétés qui le composent. Pour autant, il constitue une réalité économique, qui donne naissance à des droits et obligations. En matière comptable et financière, dès lors que l’entité économique constituée par l’ensemble des sociétés du groupe atteint une certaine taille, cette réalité se traduit par la présentation de comptes consolidés qui permettent d’appréhender le patrimoine et la performance…

Conventions réglementées dans les groupes : difficultés et applications

L’organisation en groupe de sociétés favorise indéniablement les opérations entre les sociétés qui en sont membres ainsi que la présence de dirigeants, de mandataires sociaux et d’actionnaires communs. Pour autant, l’égalité des actionnaires, y compris les minoritaires, doit être respectée ; ils doivent en outre être informés de certaines opérations pour décider en toute connaissance de cause. La procédure des conventions réglementées a vocation à répondre à ces attentes. (suite…)

La notion de groupe en droit du travail

Si l’appartenance à un groupe est prise en compte dans l’application du droit du travail, il faut souligner que la notion de groupe ne doit pas être confondue avec celle de l’UES (unité économique et sociale). En effet, l’UES se caractérise notamment par une identité ou une complémentarité d’activité, alors que le groupe, au sens des développements de cet article, vise un ensemble de sociétés aux activités pouvant être différentes et implique de façon sous-jacente une dépendance vis-à-vis d’une entreprise…

Quel avenir pour le régime d’intégration fiscale ?

Initialement contraignant et très encadré, lors de son instauration en 1988, le régime d’intégration fiscale s’est progressivement assoupli et est devenu un instrument majeur de la compétitivité des entreprises et des groupes français. Pour autant, s’il comporte des avantages indéniables, le régime de groupe « à la française » recèle quelques pièges et surtout, il est apparu dans certains domaines contraire au droit de l’Union Européenne à tel point qu’il est aujourd’hui nécessaire de le réformer afin de le sécuriser et…

L’Unité Economique et Sociale (UES) : un concept unificateur

Le concept d’unité économique et sociale est lié à la législation sur la représentation du personnel et les effets de seuil : peut-on éviter la création de délégués du personnel à partir de 11 salariés ? Peut-on contourner l’obligation de la mise en place d’un comité d’entreprise et d’un CHSCT à partir de 50 salariés ? Ces tentatives de division de l’entreprise en plusieurs sociétés sont aussi liées à l’émergence du droit syndical en octobre 1968 quand le législateur a…

Consolidation des groupes en France

Pour l’Insee, un groupe de sociétés est une entité économique formée par un ensemble de sociétés soit contrôlées par une même société, soit cette société contrôlante. Ces sociétés sont liées entre elles par des liens de contrôle et d’intérêts communs. Pour traduire ces liens, bien que chaque société soit distincte juridiquement, la consolidation permet, dans une certaine mesure, d’appréhender ces agrégats. Retour sur ces mécanismes, sachant qu’en raison d’application de seuils, il sera difficile d’appréhender la notion de groupe à…

Les holdings, des avantages fiscaux qui ne vont pas sans risques

Les avantages liés à l’utilisation de sociétés holdings ne sont plus à démontrer, qu’il s’agisse de détenir des titres dans le cadre d’une opération d’achat, de préparer une cession de titres, ou encore de regrouper des participations en vue de centraliser leur détention, leur gestion ou leur transmission. Certains de ces avantages proviennent de régimes fiscaux incitatifs, ce qui peut contribuer à rendre parfois « suspecte » l’utilisation de holdings aux yeux de l’administration fiscale.  (suite…)

Les centrales de trésorerie

Une centrale de trésorerie s’entend d’une structure, généralement la société mère, qui est chargée de la centralisation des flux de trésorerie émanant des sociétés du groupe liées à elle par un accord conventionnel, afin de répondre aux besoins de trésorerie de ces mêmes sociétés. (suite…)

Le tableau de variation des capitaux propres : la « tour de contrôle » pour l’établissement et l’audit de la consolidation

Au-delà du respect de l’obligation d’établir un tableau de variation des capitaux propres imposée tant par le référentiel français que le référentiel IFRS, ce document apparaît comme un outil précieux de contrôle et d’analyse des opérations de consolidation : c’est ce que souhaite démontrer cet article. (suite…)

Groupe de sociétés : quid de la responsabilité de la société mère du fait de ses filiales ?

Définir un groupe de sociétés par de simples notions de contrôle et de détention de capital serait réducteur. En effet, un groupe de sociétés et notamment la relation qu’entretient une société mère avec ses filiales, s’apprécie au regard de multiples autres critères, tels les liens économiques réunissant les sociétés entre elles ou encore les liens organisationnels. Au regard de la diversité des modes d’organisation des groupes, il apparaît qu’établir un régime de responsabilité du groupe de sociétés est très difficile, dans…