Les artisans d’une part, les industriels et commerçants d’autre part, eurent de fortes réticences lorsqu’il fut question, après la Libération, de les incorporer dans un système national de retraites par répartition ; ils obtinrent la constitution de régimes catégoriels, dont la gestion leur incomba pour une part importante. Alignés en 1973 sur l’assurance vieillesse du régime général, leurs régimes de base, plombés par la démographie défavorable de ces professions, sont incapables de subsister de manière autonome. Mais les réformes ne…