L’histoire de la comptabilité comme champ de recherche
- mars 2023
- Numéro : 573
- Thématique(s) : recherche comptable
Après une esquisse de l’histoire de la recherche comptable en France, quelques aspects de l’histoire de la comptabilité sont présentés – avant de souligner les liens avec l’Ordre des experts-comptables.
La recherche comptable s’est développée aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie dès le début du xxe siècle. Très tôt, cette recherche s’est inscrite dans un courant normatif. C’est-à-dire orientée vers des choix purement théoriques pour les méthodes et conventions comptables (Chantiri & Colasse, 2019). Par la suite, durant les années 1960, cette recherche comptable a progressivement évolué sous l’impulsion de Watts et Zimmerman, en mobilisant des approches économétriques et en changeant de paradigme (Jeanjean & Ramirez, 2008). En réaction à cette vision du monde, un courant de recherche dit « critique » s’est constitué autour d’un chercheur britannique, Anthony Hopwood, et de la revue Accounting-Organizations and Society (Bardet, 2014). De nouveaux objets de recherche et des méthodes issues de la sociologie, de l’anthropologie, ou bien encore de l’histoire, sont venues nourrir les réflexions des chercheurs.
Les débuts de la recherche comptable en France
En France, même si de nombreuses thèses de droit soutenues durant l’entre-deux-guerres dans les universités de Paris, Strasbourg et Toulouse attestent d’un réel intérêt pour la comptabilité 1, on ne peut pas encore parler d’une véritable recherche en comptabilité organisée dans un écosystème.
Les choses ne démarrent réellement qu’au début des années 1970, autour de trois pôles universitaires.
D’une part, à la Sorbonne, sous l’impulsion du Pr Pierre Lassègue, d’autre part, à l’université Paris-Dauphine, à l’initiative du doyen André Cibert, et enfin à l’université de Lyon, avec l’Institut de socio-économie des entreprises et des organisations (Iseor), dirigé par Henri Savall. L’importance de ces trois pôles a pu être mise en lumière à partir du décompte du nombre de thèses de doctorat en sciences de gestion consacrées à la comptabilité, au contrôle de gestion et à l’audit durant les années 1970-1980.
L’AFC, une association pour fédérer les chercheurs autour du contrôle, de la comptabilité et de l’audit
Le mouvement de structuration d’une recherche comptable en France s’est poursuivi avec la création, en 1979, de l’Association française de comptabilité, devenue par la suite Association francophone de comptabilité. L’objectif de cette association a été de fédérer les chercheurs dans le champ de la comptabilité, du contrôle et de l’audit (CCA) et de créer un espace de diffusion des connaissances au sein de cette communauté de chercheurs. C’est également dans le courant des années 1970 que le premier laboratoire spécifiquement dédié aux travaux de recherche dans le domaine CCA a été créé sous l’impulsion du doyen André Cibert à l’université Paris-Dauphine. Ce dernier a su créer une dynamique orientée vers la recherche en CCA. Il a aussi réalisé des recrutements de jeunes maîtres assistants (Henri Bouquin, Jean-François Casta, Bernard Colasse et Jacques Richard), qui contribueront durant les années 1990 à 2010 à promouvoir la recherche en CCA. Pour preuve, la création, à Paris-Dauphine, du premier diplôme d’études approfondies (DEA) exclusivement consacré à la recherche dans le champ CCA. Le fameux « DEA 124 » constituera, pour bon nombre des actuels enseignants-chercheurs en comptabilité en poste à l’université ou en business school, la formation fondamentale à la recherche comptable. Dès le début, le Pr Bernard Colasse (fondateur de ce DEA) a inscrit cette formation dans une tradition d’ouverture à tous les courants en matière de recherche comptable, mais aussi aux problématiques liées à la comptabilité publique, à la comptabilité financière, au contrôle de gestion, à l’audit et au reporting extra-financier.
La création d’une revue pour diffuser les résultats des recherches
Une communauté scientifique n’existe pas sans son adossement à une revue scientifique de qualité. En créant la revue Comptabilité-Contrôle-Audit (CCA) en 1995, l’Association française de comptabilité accompagnait, de façon significative, l’institutionnalisation de la recherche comptable en France. L’AFC a donc œuvré, dès le début des années 1980, pour l’organisation, chaque année, de son congrès annuel, pour mettre en place des sessions de formation à la recherche doctorale, pour nouer des relations avec des organismes de recherche internationaux et pour contribuer au rayonnement d’une recherche française en finançant les séjours à l’étranger des doctorants et docteurs. Ce rayonnement de la recherche comptable française s’est accompagné de la création de la section Afrique de l’AFC, dont l’objectif a été de promouvoir la recherche en comptabilité dans les pays d’Afrique du Nord et subsaharienne. Ce spectre s’est aujourd’hui élargi, car les actions sont désormais orientées vers tous les pays émergents. L’AFC est aussi étroitement associée au dispositif de la bourse PARC 2. Cette bourse est le fruit d’un partenariat entre le Conseil national de l’ordre des experts-comptables et l’AFC, afin de promouvoir la recherche comptable. À ce jour, cette bourse, d’un montant total de 15 500 euros par an durant trois ans, a permis le financement de treize thèses de doctorat en comptabilité. Enfin, dernière action majeure de l’AFC en matière de diffusion des résultats, la création de la toute nouvelle revue académique ACCRA pour Audit Comptabilité Contrôle : Recherches appliquées. Celle-ci s’adresse aux universitaires, aux professionnels du chiffre et aux étudiants avancés désireux de suivre les évolutions dans leur spécialité. Elle est en accès libre et publiée au format numérique.
Le soutien financier permanent de trois institutions
Cette confiance des acteurs de l’information financière au sens large s’est traduite par le soutien financier permanent des trois institutions qui soutiennent la revue : le Conseil national de l’ordre des experts-comptables (CNOEC), la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) et l’Autorité des normes comptables (ANC).
Enfin, les chercheurs français en comptabilité sont depuis une dizaine d’années sollicités par l’ANC pour répondre à des appels d’offres sur des problématiques actuelles, le normalisateur comptable français nourrissant ainsi sa réflexion à partir des travaux des chercheurs.
L’histoire de la comptabilité comme champ de recherche
L’histoire de la comptabilité peut se définir comme un champ de recherche qui vise à une meilleure connaissance du passé afin de mieux comprendre et de mettre en perspective les enjeux contemporains dans le domaine de la comptabilité, du contrôle de gestion et de l’audit. Cette stratégie d’accès à la connaissance s’appuie sur la méthode historique définie par Langlois et Seignobos dès la fin du xixe siècle. Même si les objets de recherche ont été profondément remaniés, l’approche reste rigoureusement la même. À savoir, la définition d’une problématique, la mise en place d’une stratégie de recherche d’archives, l’analyse approfondie des archives qui permet d’aboutir à une périodisation et à l’interprétation des permanences et des ruptures au sein et autour de ces périodes. Enfin, l’histoire est avant tout récit. La narration des faits, qui n’est jamais exempte d’interprétation, constitue le résultat de cette recherche.
Une étape avec la soutenance de deux thèses de doctorat en sciences de gestion
Sur le plan académique, la naissance du champ de recherche autour de l’histoire de la comptabilité a débuté avec la soutenance de deux thèses de doctorat en sciences de gestion. La première est celle que Marc Nikitin a soutenue en 1992 sur la naissance de la comptabilité industrielle en France. Ces travaux ont été encadrés par le Pr Bernard Colasse à l’université Paris-Dauphine. La seconde thèse, supervisée par le Pr Claude Cossu, est celle que Yannick Lemarchand a soutenue en 1993 à l’université de Créteil sur le concept d’amortissement.
Ces deux docteurs coanimeront par la suite le séminaire d’histoire de la comptabilité mis en place au sein du DEA 124. Par la suite, en l’espace d’une trentaine d’années, c’est une vingtaine de thèses d’histoire de la comptabilité qui ont été soutenues en France. Il n’est guère possible, dans le format de cet article, de toutes les présenter. Soulignons simplement les thèmes abordés : les pratiques comptables d’amortissement des entreprises françaises du ministère de Colbert à 1914, la naissance de la comptabilité industrielle en France, xviiie-xxe, la diffusion des coûts standards au xxe, le développement du contrôle budgétaire au xxe, les outils de la décision d’investissement au xxe, l’évolution de la profession comptable en France entre 1880 et 1942, la protection des créanciers et des obligataires aux xixe-xxe, l’émergence de la fonction comptable au xxe, l’introduction et la diffusion de la consolidation des comptes en France au xxe, l’émergence de la communication financière dans les sociétés cotées au xxe, l’histoire de la responsabilité sociétale des entreprises de 1855 à 2003, la comptabilité des entreprises de chemin de fer au xixe, les pratiques et discours en matière de répartition des frais généraux au xxe, l’émergence de l’audit en France, l’influence de l’évolution des modes de financement des entreprises sur le modèle comptable français entre 1890 et 1939, l’uniformisation des comptabilités aux xixe et xxe, la gestion de la Compagnie des Indes au xviiie, les transformations successives de l’image perçue du professionnel comptable dans les publicités publiées dans la Revue Française de Comptabilité de 1955 à 2017, la comptabilité des bagnes coloniaux aux xixe et xxe, le comptable dans le cinéma français de 1930 à nos jours, et enfin la construction de la responsabilité à partir des scandales financiers en France aux xixe et xxe.
Tous ces travaux ont permis d’apporter une mise en perspective sur les débats et les enjeux autour des métiers du chiffre au cours des trente dernières années. Ainsi les questions autour de la normalisation comptable, de l’évolution de la réglementation, avec notamment l’introduction progressive des normes IFRS dans le référentiel français, sont-elles mises en perspective. C’est aussi le débat autour de la pertinence des budgets qui est posé, tout comme celui sur les supposées nouvelles méthodes de calcul de coûts, comme l’activity based costing. Les questions autour d’un new public management, ou bien encore de l’attractivité de la profession comptable, sont aussi explorées.
Les contributions des chercheurs français publiées dans des revues internationales
La production de ces travaux a été rendue possible car ces chercheurs ont su se faire accompagner de l’expertise et du conseil d’historiens et d’archivistes professionnels tels qu’Alain Beltran, Albert Broder, François Caron, Patrick Fridenson, Pierre Gervais, Pierre-Cyrille Hautcoeur, Liliane Hilaire-Pérez, Marie-Laure Legay, Michel Margairaz, Aimée Moutet, Matthieu de Oliveira, Béatrice Touchelay, Philippe Verheyde, Catherine Vuillermot ou bien encore Roger Nogaret, directeur des archives d’établissements bancaires de tout premier plan.
La production des travaux des chercheurs français a aussi été soutenue par deux réseaux internationaux de chercheurs en histoire de la comptabilité. D’une part, celui qui a longtemps été localisé au sein de la Cardiff Business School au pays de Galles et, d’autre part, celui du RMIT University de Melbourne. Ces deux centres de recherche ont accueilli au sein de leurs revues Accounting, Business and Financial History, devenue Accounting History Review, et Accounting History, les contributions des chercheurs français.
Les chercheurs français en histoire de la comptabilité se sont régulièrement associés à leurs collègues historiens pour organiser des colloques et autres journées d’étude. C’est par exemple le cas de Didier Bensadon et Nicolas Praquin, qui se sont associés à Béatrice Touchelay et Philippe Verheyde pour organiser le cycle de conférences « Genèse des chiffres privés » qui a donné lieu à la publication d’un ouvrage. Cette fertilisation croisée se prolonge avec l’organisation annuelle des Journées d’histoire de la comptabilité et du management, devenues il y a une dizaine d’années les Journées d’histoire du management des organisations.
À qui la recherche est-elle le plus utile ?
Mais finalement, autant de productions pour quelle(s) utilité(s) ? Nous sommes tout à fait en droit de nous poser cette question. Une chose est certaine. L’histoire de la comptabilité, du contrôle et de l’audit ne sert pas directement au manager, au directeur comptable ou à l’expert-comptable. Elle sert davantage l’enseignement en formation initiale et continue. En effet, il est de la plus grande importance que les étudiants saisissent les enjeux idéologiques, politiques et culturels qui se cachent derrière les techniques comptables et financières. Cette connaissance de l’histoire leur permet de mieux saisir les jeux d’acteurs qui se sont réalisés lors de la définition de ces mêmes techniques. Ils seront alors conceptuellement outillés pour revisiter les fondamentaux des techniques comptables et apporter des solutions qui soient véritablement innovantes. L’approche pédagogique qui vise à faire analyser des articles de recherche en histoire de la comptabilité par les étudiants en formation initiale et continue porte réellement ses fruits. L’autre acteur qui est destinataire des travaux de recherche en histoire de la comptabilité est le normalisateur comptable français : l’Autorité des normes comptables (ANC). Le normalisateur a besoin de cette connaissance historique pour défendre certaines positions face aux organismes normalisateurs internationaux. C’est dans cette veine que des travaux sur l’histoire de la notion de capital, ou bien encore sur la méthode de la mise en équivalence, ont été menés à la demande de l’ANC.
L’histoire de la comptabilité et la profession comptable
Plusieurs initiatives attestent d’un véritable intérêt de la profession comptable pour l’histoire de la comptabilité.
En 1988, un groupe d’études d’histoire de la comptabilité a été constitué auprès de l’Ordre des experts-comptables. En l’espace de dix ans, ce groupe a organisé une soixantaine de conférences et contribué à la publication de trois cahiers d’histoire de la comptabilité (Lemarchand et Nikitin, 1999 ; Lemarchand, 2008). Ce groupe d’études d’histoire de la comptabilité a aussi contribué à faire connaître l’importante bibliothèque et la riche collection d’ouvrages anciens dans le domaine de la comptabilité. Une partie de ces ouvrages anciens a été déposée au fonds Stevelinck de l’université de Nantes. Cette bibliothèque universitaire est la seule à posséder un fonds dédié à l’histoire de la comptabilité en France.
Jusqu’en 1995, date de création de la revue CCA, les chercheurs français en comptabilité ne disposaient pas d’une revue académique. C’est donc dans les colonnes de la Revue Française de Comptabilité que les premiers articles de recherche ont été publiés. Gérald Augustin, Laurent Batsch, Pierre-Laurent Bescos, Henri Bouquin, Alain Burlaud, Jean-François Casta, Bernard Colasse, Jean-Guy Degos, Daniel Gouadain, Christian Hoarau, Didier Leclère, Jean-Louis Malo, François Meyssonnier, Alain Mikol, Jacques Richard, Jean-Claude Scheid, et bien d’autres encore, sont autant d’enseignants-chercheurs qui ont pu diffuser leurs premiers travaux.
Le précieux soutien de l’Ordre, dès ses débuts, dans la publication des ouvrages sur l’histoire de la comptabilité
La profession comptable a très tôt accompagné la publication d’ouvrages portant sur l’histoire de la comptabilité. Dès 1948, l’Ordre national des experts-comptables et des comptables agréés a publié les travaux de la 3e section consacrés à l’histoire de la comptabilité au sein des Cahiers du Congrès international de comptabilité. Au milieu des années 1990, ce sont trois cahiers d’histoire de la comptabilité qui ont été publiés sous l’égide de l’Ordre des experts-comptables. À la même période, la maison d’édition de l’Ordre des experts-comptables a permis la publication du Traité des comptes et des écritures : ouverture vers la comptabilité moderne, de Luca Pacioli. Il s’agit d’une présentation et d’une traduction de Pierre Jouanique, un professionnel du chiffre passionné d’histoire de la comptabilité. Plus récemment, le Conseil national de l’ordre des experts-comptables a aussi contribué au financement de la publication du Dictionnaire historique de comptabilité des entreprises. Cet ouvrage coordonné par Béatrice Touchelay, Nicolas Praquin et Didier Bensadon a été labellisé par le collège de la FNEGE en 2017 dans la catégorie « ouvrages collectifs de recherche ». Il emprunte à l’encyclopédie de CCA coordonnée par Colasse (2010) sa dimension collective. En effet, plus de 80 auteurs ont répondu à l’appel à contributions pour rédiger des notices qui situent les techniques comptables dans leur contexte historique. Au total, c’est 156 notices qui furent publiées dans ce dictionnaire. L’ouvrage est destiné aux étudiants et aux spécialistes de sciences humaines et sociales néophytes en matière comptable, mais également aux spécialistes de sciences de gestion et aux professionnels du chiffre intéressés par la mise en perspective historique. Ce dictionnaire, à la fois historique, analytique et critique de la comptabilité des entreprises, met en lumière les institutions comptables des xixe et xxe siècles, les formes des comptes, des bilans, des journaux ou des grands livres, les différents modes de calcul des bénéfices, l’évaluation des prix de revient, la lente professionnalisation des comptables, et bien d’autres sujets encore. Ce dictionnaire croise les échelles thématiques, chronologiques et géographiques.
Le soutien de la profession comptable à la recherche en histoire de la comptabilité s’est aussi traduit par le financement de thèses de doctorat via le dispositif PARC.
La création du dispositif PARC pour soutenir les travaux des jeunes chercheurs
Créé en 2008 à l’initiative du CNOEC et de l’AFC, PARC est un dispositif de financement à destination de jeunes chercheurs qui s’engagent dans une recherche doctorale. Ce soutien, dont le montant total s’élève à 15 500 euros par an durant trois ans, a déjà été attribué à trois reprises à des travaux consacrés à l’histoire de la comptabilité. Le premier chercheur à en bénéficier a été M.A Dakkam, qui a travaillé sur l’histoire de la comptabilité ferroviaire aux xixe et xxe ; le deuxième a été C. Verheecke, dont la thèse a porté sur l’image du comptable dans le cinéma français de 1930 à nos jours. Enfin, le troisième est M. Diakité, dont les travaux sont consacrés aux pratiques comptables dans le cadre de la déforestation en Côte d’Ivoire de 1946 à nos jours.
On ne peut terminer cette brève description du champ de recherche relatif à l’histoire de la comptabilité et aux liens avec la profession comptable sans rendre hommage au Pr Jean-Guy Degos. En sa qualité de vice-président du jury diplôme d’expertise comptable (1984-2000) puis de président du jury du diplôme d’expertise comptable (2000-2010), Jean-Guy Degos a beaucoup contribué à la promotion de l’histoire de la comptabilité. D’une part, par ses très nombreuses publications dans des revues professionnelles françaises et étrangères, d’autre part dans des revues académiques internationales de haut niveau. Jean-Guy Degos a également été l’auteur d’un « Que sais-je ? » consacré à l’histoire de la comptabilité publié aux Presses universitaires de France.
Bibliographie
Bardet, F. (2014). La Contre-révolution comptable : Ces chiffres qui (nous) gouvernent, Paris, Les Belles Lettres.
Bensadon, D., Praquin, N & Touchelay, B. (dir) (2016). Dictionnaire historique de comptabilité des entreprises, Lille, Presses universitaires du Septentrion.
Chantiri, R & Colasse, B (dir.) (2019). Normaliser la comptabilité des entreprises : enjeux socio-
organisationnels et jeux d’acteurs, Paris, EMS Éditions.
Colasse, B. (dir.) (2010). Encyclopédie de comptabilité, contrôle, audit, Paris, Economica.
Degos, J.-G. (1998). Histoire de la comptabilité, collection « Que sais-je ? », Paris, Presses universitaires de France.
Jeanjean, T. & Ramirez, C. (2008). « Aux sources des théories positives : contribution à une analyse des changements de paradigme dans la recherche en comptabilité », Comptabilité Contrôle Audit, 14 (2) : 5-25.
Jouanique, P. (1995). Traité des comptes et des écritures : ouverture vers la comptabilité moderne, Luca Pacioli ; texte présenté et traduit par Pierre Jouanique, Paris, Éditions comptables Malesherbes.
Lemarchand, Y. & Nikitin, M. (1999). « Vingt ans d’histoire de la comptabilité », Comptabilité Contrôle Audit, 5 (3) : 123-135.
Lemarchand, Y. (2008). « Les JHCM 1995-2008 : rétrospective et perspectives », Revue française de gestion, 188-189, 31-52.
Levant, Y & Trebucq, S. (dir.) (2018). Théorie comptable et sciences économiques du xve au xxie siècle, L’Harmattan, Paris.
OECCA (1948). Cahiers du Congrès international de comptabilité, 3e section, Histoire de la comptabilité, Paris, Ordre national des experts-comptables et des comptables agréés.
1. Notamment autour des questions touchant à l’amortissement, aux bilans, à l’inflation, aux faillites, à la fiscalité, ou bien encore à la réglementation.
2. Cf. Bensadon et Nechelis (2023) dans ce même numéro de la Revue Française de Comptabilité.