Les impacts potentiels d’IFRS 9 sur l’investissement et le financement de long terme 1

Maître de conférences en sciences de gestion (HDR), Université Côte d’Azur GREDEG UMR 73211
Professeur des Universités en économie, Université Sorbonne Paris Nord (CEPN), chercheur associé à la Chaire Energie du Climat et Prospérité

Même s’il n’y a pas de définition légale et reconnue, il existe un consensus pour dire que l’investissement à long terme représente un enjeu crucial alors même qu’on observe une diminution structurelle de l’investissement global depuis trente ans, qui a été exacerbée par la crise financière qui a éclaté en 2007. Si cette baisse est dommageable pour la croissance, elle l’est d’autant plus que l’économie mondiale a des besoins de long terme considérables et croissants dans les pays développés et émergents. De plus, ce défi devient urgent depuis que la crise financière, puis la crise de la dette souveraine ont déstabilisé les financeurs naturels de l’économie, que sont les banques et les Etats. Le coût élevé de ces besoins de long terme pose naturellement la question du financement. C’est la nature du système financier qui est en jeu. Il s’agit de trouver ailleurs les ressources nécessaires et les acteurs susceptibles de s’engager dans le financement de la croissance de long terme.



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