Les grands principes du cadre conceptuel de l’IAASB sur la qualité d’audit

  • juillet 2016
  • Numéro : 478
  • Thématique(s) : audit
Riadh Manita
Professeur associé, Docteur en sciences de gestion, NEOMA Business School, diplômé d'expertise comptable
Helene Bellenger
Étudiante diplômante-Majeure, Audit expertise NEOMA Business School

Les scandales financiers du début de cette décennie (Enron notamment) et la crise de confiance dans la qualité des opinions émises sur les comptes ont montré l’insuffisance des modèles classiques de contrôle des entreprises à assurer une qualité d’audit. Pour rétablir cette confiance, la législation a évolué en proposant d’autres systèmes de contrôle et en réorganisant le marché de l’audit (Loi SOX aux USA et LSF en France). L’un des dispositifs de contrôle les plus importants est la création d’une instance de contrôle qui surveille les cabinets d’audit et qui veille à l’amélioration de la qualité d’audit (PCAOB aux USA et H3C en France). Cependant, après plusieurs années de contrôle des cabinets d’audit, il demeure toujours un problème d’opérationnalisation et de mesure de cette qualité d’audit qui reste un concept très complexe et difficile à cerner. Par conséquent, il existe un besoin pressant de trouver un consensus sur le concept de la qualité d’audit et de définir ses différentes dimensions et facettes. Pour ce faire, le PCAOB et l’IAASB (The International Auditing and Assurance Standards Board) tentent, depuis plusieurs années, de développer un cadre conceptuel sur la qualité d’audit en s’inspirant du modèle COSO sur le contrôle interne.



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