L’ambitieux mariage d’un Festival et d’un territoire : le cas du Festival d’Aix

Francois Vienne
Directeur général adjoint, Festival d'Aix en Provence

Résumé de l'article
L’été à Aix-en-Provence, ce sont plus de quatre-vingt mille personnes qui viennent assister aux représentations, concerts et projections du Festival international d’art lyrique. Si un festival se définit par une unité de lieu et une unité de temps, l’urgence permanente dans laquelle vit son organisation durant l’année, les contraintes qui pèsent sur les subventions publiques, mais aussi le poids effectif de sa marque et la situation géopolitique de la voisine Marseille, conduisent le Festival d’Aix à repenser son modèle et à vouloir se sédentariser et s’ouvrir. Se sédentariser en approfondissant son lien avec le territoire tout au long de l’année, s’ouvrir au monde et notamment à l’espace méditerranéen pour accompagner les ambitions de la cité phocéenne. S’il s’agit de projeter le Festival vers l’avenir, la réflexion porte sur un véritable mariage avec le territoire, et implique des ambitions qui vont de la réinvention de nouvelles formes d’opéra à l’accompagnement du Printemps arabe...



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