La mission légale de certification des comptes : une mission en évolution permanente

  • juillet 2016
  • Numéro : 478
  • Thématique(s) : audit
Jean-Guy Degos
Professeur des universités, diplômé d'expertise comptable
Marie-Pierre Mairesse
Professeur des Universités, Diplômé d'expertise comptable, Vice-présidente du jury du DEC

Le commissaire aux comptes assure la responsabilité de la certification des comptes, il a ainsi une mission d’information, de prévention et de protection. De ce fait, sa mission est d’intérêt public. Cette responsabilité ou accountability (du latin putare à compter, puis computare à calculer, puis accomptare pour tenir compte) peut se décliner selon sa nature (responsabilité contractuelle, responsabilité sociétale) et selon la personne à qui s’adresse l’information (responsabilité des dirigeants devant le conseil d’administration, responsabilité du commissaire aux comptes devant les actionnaires). Ménard (2011) la définit comme « l’obligation faite à une personne – le rendant compte – de s’acquitter d’une tâche ou d’une catégorie de tâches et de répondre de son exécution, à son supérieur ou à l’autorité compétente ». Le contrôle des comptes et son corollaire, la reddition des comptes, annexés par les sociologues depuis quelques années sont considérés comme inhérents à des fonctions sociétales de plus en plus exigeantes qui apparaissent progressivement. On a parfois tendance à oublier qu’elles concernent avant tout la tenue, la préparation et la présentation des comptes. La mission censoriale des commissaires aux comptes s’est transformée et a beaucoup évolué ces dernières années, en raison d’un contexte économique, social et financier complexe et turbulent. 



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