Les régimes de retraite des professions libérales, en France, possèdent de fortes singularités. En particulier, leurs composantes complémentaires fonctionnent en répartition provisionnée et disposent de réserves confortables, résultat d’une démographie favorable et d’une bonne gestion. Ces magots suscitent naturellement la convoitise des pouvoirs publics. Éviter leur mutualisation, partielle ou totale, est un challenge auquel vont être confrontés les gestionnaires de ces régimes et les instances professionnelles dont ils dépendent. (suite…)